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Moyen Age

AKAMATSU

    AKAMATSU, Mitsusuke (Japon, 1381 – Japon, 25 septembre 1441) Samouraï japonais du clan Akamatsu durant la période Sengoku. En 1441, ayant tué le shogun du clan Ashikaga, il est attaqué par les clans Yamana et Hosokawa, vaincu, il est contraint au seppuku.

    ANDREA DEL SARTO

      ANDREA DEL SARTO (Andrea d’Angiolo di Francesco dit) (Florence/Toscane, 16 juillet 1486 – Florence, 21 janvier 1530 ou 1531). Peintre et fresquiste italien, élève de Piero di Cosimo, il sera le dernier grand artiste classique de la Renaissance et le précurseur du Maniérisme. Invité par François 1er en France en 1518, l’histoire raconte qu’il aurait dilapidé l’argent que le souverain lui avait confié pour acheter des œuvres à Florence. Abandonné par sa femme, Lucrezia, au profit d’un amant et déprimé par la déprédation d’une de ses fresques lors du siège de la cité en 1529, il se laisse mourir de faim.

      ANTOKU

        ANTOKU, Tokihito (Japon, 22 décembre 1178 – Dan No Ura, 25 avril 1185). 81e empereur du Japon issu du clan Taira, vaincu à la bataille navale de Dan No Ura par le clan Minamoto. Sa grand-mère saute dans la mer avec lui, ils sont suivis par la totalité des membres du clan Taira.

        ASHIKAGA

          ASHIKAGA, Mochiuji (Kamakura, 1398 – Temple de Zuisen-Ji/Kamakura, 24 mars 1439) Shogun japonais à l’époque Sengoku. Attaqué et vaincu par le Shogun Yoshinori Ashikaga, il se fait hara-kiri avec son fils aîné pour ne pas être capturé.

          BARRE

            BARRE, Luc de la (La-Barre-en-Ouche/Normandie, ca 1100 – Prison de Rouen/Normandie, avril 1124) Chevalier et trouvère français partisan de l’héritier légitime du duché de Normandie usurpé par le roi Henri 1er d’Angleterre qui le fit arrêter et le condamna, pour rébellion et pour avoir publiquement chanté d’injurieuses chansons à son propos, à la prison à vie après avoir eu les yeux brûlés ; il préféra alors se fendre le crâne contre le mur de son cachot.  

            BASSANO

              BASSANO, Francesco Giambattista le Jeune (Bassano del Grappa/Vénétie, 26 janvier 1549 – Venise, 4 juillet 1592). Peintre maniériste vénitien, élève de son père, Jacopo. Souffrant de paranoïa, il craint sans cesse d’être arrêté par des archers, et suite au décès de son père, le 13 février 1592, il se défenestre quelques mois plus tard.

              CLIFFORD

                CLIFFORD, Rosamund (ou Joan) (Angleterre, ca 1137 – Godstow/Oxford, 1176). Aristocrate anglaise, célèbre pour sa beauté et surnommée « la Rose du Monde ». Maîtresse du roi d’Angleterre, Henri II. Selon une tradition postérieure, l’épouse du souverain, Eléonore d’Aquitaine lui ayant ordonné de choisir entre le poignard et le poison, Rosamund se serait empoisonnée. (Suicide contestable)

                DA COSTA

                  DA COSTA, Uriel (ou ACOSTA) (Porto, ca 1585 – Amsterdam, 1640). Philosophe sceptique portugais issu d’une mère juive convertie au catholicisme. Mais en 1617, il retourne au judaïsme et émigre en Hollande où son analyse critique du Talmud lui vaut d’être banni et déclaré hérétique par les Juifs orthodoxes. Après avoir été fouetté et humilié dans la synagogue portugaise d’Amsterdam, il écrit son autobiographie avant de se tirer un coup de pistolet dans la poitrine.

                  DANDOLO

                    DANDOLO, Andrea (Venise – Mer Adriatique, mi-septembre 1298). Amiral vénitien, fils du doge Giovanni Dandolo. Le 9 septembre 1298, il est battu par la flotte génoise à la bataille de Korcula sur la côte dalmate. Fait prisonnier, il ne supporta pas sa disgrâce et se fracassa le crâne sur une poutre de la cale du navire génois.

                    DAUGIRUTIS

                      DAUGIRUTIS (? – Château de Césis/Lituanie, 1213). Duc de Lituanie, il essaie de réunir par conquêtes les trois états baltes, mais ayant été capturé et emprisonné par les chevaliers de l’Ordre de Livonie, ses féaux sont incapables de payer l’énorme rançon exigée et il se tue de dépit.

                      DES PERIERS

                        DES PERIERS (ou DESPERRIERS), Jean Bonaventure (Arnay-le-Duc/Bourgogne, ca 1510 – Lyon, 1543 ou 1544). Poète et humaniste français, il succède à son ami Clément Marot comme valet de chambre de la reine Marguerite de Navarre. Hérétique pour les uns, fou pour les autres : il insulte l’image du Christ avant de se percer de son épée. (Suicide contestable)

                        DUGOVICS

                          DUGOVICS, Titusz (? – Belgrade/Serbie, 21 juillet 1456). Héroïque soldat hongrois d’origine serbe ou croate. Lors du siège de la forteresse de Belgrade par l’armée ottomane de Mehmed II, un janissaire parvint à planter un drapeau turc sur le rempart supérieur, Dugavics se sacrifia alors en n’hésitant pas à se jeter sur lui, les entraînant tous deux dans une chute mortelle. Ce type de sacrifice héroïque rappelle celui similaire du Suisse Arnold Von Winkelried et pourrait sans doute s’appliquer à un même genre de héros mythique forgé par la suite pour les besoins de la cause nationale.

                          DURGAWATI

                            DURGAWATI, Rani (? – Gondwana, 1564). Maharani indienne, épouse du maharadjah Dalpat Shah régnant sur le royaume du Gondwana. Lorsque son époux décède en 1548, elle assure la régence pour leur jeune fils. En 1564, attaquée par les troupes de l’empereur mogol Akbar de Delhi, elle ne peut résister à un tel envahisseur et préfère alors se trancher la gorge d’un coup de poignard.

                            EVRARD

                              EVRARD (? – Paris, 1316). Templier français, arrêté et torturé en 1307 avec ses frères sur ordre de Philippe le Bel; à sa libération, il devient clerc à Bar-sur-Aube mais il est impliqué en 1316 dans une affaire de sorcellerie qui visait à assassiner Louis X le Hutin. Craignant d’être à nouveau « tourmenté », il se pend dans sa cellule du Petit-Châtelet.

                              FLEURETTE

                                FLEURETTE (Lot, ca 1555 – Nérac/Lot, juin 1572). Fille du jardinier de la famille d’Albret, elle sera la première conquête connue du Vert Galant, le futur roi de France, Henri IV. Lorsqu’il la quitte, enceinte de ses œuvres, elle se jette de désespoir dans les eaux de la Baïse. Elle nous a laissé l’expression « conter fleurette ».

                                GIDAYU

                                  GIDAYU, Akashi (? – Amagasaki/Hyôgo, été 1582). Général japonais vaincu avec son seigneur Akashi Mitsuhide à la bataille d’Amagasaki contre les troupes restées fidèles à Oda Nobunaga qu’ils avaient trahi et forcé au seppuku. Après avoir écrit son poème rituel « Alors que je suis sur le point d’entrer dans les rangs de ceux qui désobéissent – De plus en plus brillamment brille la lune de cette nuit d’été », il fait le seppuku.

                                  HOJO

                                    HOJO, Ujimasa (1538 – août 1590) Daimyo japonais – seigneur de la guerre – d’Odawara lié au clan Hojo. En 1590, incapable de défendre la cité contre les troupes de Toyotomi Hideyoshi, il sera contraint pour laver son honneur, avec son frère Ujiteru, de faire seppuku.

                                    HOJO

                                      HOJO, Ujiteru (? – août 1590). Samouraï japonais du clan Hojo, frère du daimyo Ujimasa et seigneur du château Hachioji. Défait lors du siège d’Odawara en 1590, il accompagne son frère dans la mort en commettant le seppuku.

                                      IMPERIA

                                        IMPERIA (Lucrezia dite) (Rome, 3 août 1486-Chiancimo Terme/Toscane, 15 août 1512 – La divina). Courtisane romaine auteur de madrigaux et de sonnets, Raphaël l’immortalisera en 1511 sous les traits de la poétesse Sappho dans la fresque du Parnasse au Vatican. Tombée amoureuse du bel Angelo del Bufalo, qui l’ignore, elle s’empoisonne par dépit mais avant d’expirer, le pape Jules II lui accorda l’absolution de ses péchés et son richissime amant, le banquier Agostino Chigi lui éleva un magnifique mausolée dans l’église San Gregorio.

                                        JIN AIZONG

                                          JIN AIZONG (Chine ? – Caizhou/Henan, 9 février 1234) Neuvième empereur chinois de la dynastie Jin à partir de janvier 1224. Assiégé en 1232 dans sa capitale par les Mongols, il s’enfuit à Caizhou où il est rattrapé et cerné par les troupes mongoles, il choisit alors de se pendre.

                                          KELLY

                                            KELLY, Edouard (Talbot dit) (Worcester, 1er août 1555 – Prague, 1597). Nécromant et alchimiste anglais. Disciple de John Dee, il doit fuir l’Angleterre pour une affaire de faux documents, laquelle lui vaut d’avoir les oreilles coupées. Accueilli à la cour praguoise de l’empereur Rodolphe II, il y change le mercure en or mais incapable de refaire l’expérience, il est emprisonné et torturé. En s’échappant, il se brise une jambe qu’on doit lui amputer. Il est réemprisonné pour dettes et il se brise l’autre jambe dans sa tentative de fuite, qu’il faut aussi lui couper. Ruiné, essorillé et cul-de-jatte, il s’empoisonne.

                                            LU XIUFU

                                              LU XIUFU, Junshi (Yancheng/Jiangsu, 1236 – Mont Ya, 19 mars 1279) Homme politique et commandant militaire chinois au service de Song Bing, dernier empereur enfant de la dynastie Song. Attaquées par les Mongols de Kubilaï Khan au Mont Ya, l’armée et la marine des Song sont anéanties. Lu ordonne alors à sa femme de se suicider puis empoignant l’empereur, il se précipite du haut de la falaise dans l’embouchure du fleuve Xi Jiang.

                                              MARGIRIS

                                                MARGIRIS ou MARGIS (? – Punia/Lituanie, 25 février 1336). Prince lithuanien assiégé dans son château par les chevaliers teutoniques, plutôt que de se rendre, il choisira le suicide de masse, boutant d’abord le feu puis, comme Eléazar Ben Yaïr à Massada, passant par le fil de l’épée hommes, femmes et enfants avant de se jeter sur son épée.

                                                MASASHIGE

                                                  MASASHIGE, Kusunoki (1294 – Minatagawa/Kobe, 1336). Samouraï japonais au service de l’empereur Go-Daigo. En 1336, en compagnie du fils de l’empereur, le prince Takanaga et de Yoshida Nitta, il livre bataille à Minatagawa au clan Ashikaga. Vaincu, il commet le seppuku avec six cents de ses hommes. La tradition rapporte qu’au moment de mourir, il aurait dit : – « Que n’ai-je pas sept vies que j’aurais pu offrir à ma patrie ! ».

                                                  MEUNSAÏ

                                                    MEUNSAÏ (? – Luang Phrabang, 1421). Roi laotien, fils de Phaya Samsenthaï auquel il succède en 1421 mais il ne satisfait pas sa tante, la puissante Nang Keo Phimpha qui ourdit sa mort. Lorsqu’il comprend qu’il est perdu, il préférera alors se tuer. Il n’avait régné que six mois.

                                                    MINAMOTO no TAMETOMO

                                                      MINAMOTO no TAMETOMO (1139 – Iles Ryükyü, 1170). Samouraï japonais devenu légendaire pour ses qualités d’archer. En lutte contre le clan Taira, il est cerné par ses ennemis sur un îlot. Selon les chroniques anciennes, il serait alors le premier samouraï à avoir commis le seppuku en s’ouvrant le ventre avant de se trancher la gorge.

                                                      MINAMOTO no YORIMASA

                                                        MINAMOTO no YORIMASA (1106 – Uji/Kyoto, 1180). Poète et samouraï japonais, il mènera les troupes du clan Minamoto lors de la guerre Genpei en 1180 contre le clan Taira. Défait à la bataille d’Uji, après avoir écrit son poème de mort, il fait seppuku dans le temple Byodo-In. Son assistant lui coupa la tête et la jeta dans la rivière Uji afin que ses ennemis ne puissent s’en emparer.

                                                        MINAMOTO

                                                          MINAMOTO, Yoshitsune (1159 – Fort Koromagava, 13 juin 1189). Samouraï japonais, chef de guerre du clan Minamoto. Vaincu par ses ennemis, il fait seppuku après avoir tué sa femme et sa fille.

                                                          MOTONOBU

                                                            MOTONOBU, Endô (Japon, ca 1532 – 1585). Guerrier samouraï japonais de la période Sengoku, au service du clan Date. A la mort de son daimyo, il fait seppuku.

                                                            MOTOICHI

                                                              MOTOICHI, Yakushiji (Japon, 1475 – 1504). Guerrier samouraï japonais de la période Sengoku, au service du clan Hosokawa. Il commet le seppuku.

                                                              NICOLAS DE BAILLEUL

                                                                NICOLAS DE BAILLEUL (? – Bruges, 1340). Architecte franco-flamand, il termine la construction de la tour de l’église Notre-Dame de Bruges, la plus haute de l’époque avec ses cent vingt-deux mètres mais ayant constaté qu’elle penchait vers l’Est, il se serait jeté du haut de son faîte.

                                                                NITTA

                                                                  NITTA, Yoshiaki (? – Karagasaki/Fukuoka, 7 avril 1337). Samouraï japonais au service du prince impérial Takanaga. Vaincu avec ce dernier et le commandant Masashige par le clan Ashikaga à la bataille de Minatagawa en 1336. Il se réfugie avec son maître dans la forteresse de Karagasaki, assiégés en janvier 1337, au bout de deux mois, ils en seront réduits à manger leurs chevaux puis à pratiquer le cannibalisme; le jour de l’assaut final, il fait le seppuku avec son maître.

                                                                  SATO

                                                                    SATO, Tadanobu (Japon, 1161 – Kyoto, 1186) Samouraï japonais de la fin de l’époque Heian, compagnon d’armes de Yoshitsune Minamoto ; surtout connu pour avoir sauvé la vie de son maître Yoshitsune. Réfugié à Kyoto, il y fut découvert par ses ennemis durant une partie de go et pour éviter d’être capturé, il se fit hara-kiri.

                                                                    SHIBATA

                                                                      SHIBATA, Katsuie (Province d’Owari, 1522 – Fukui, 6 juin 1583). Samouraï japonais de l’ère Sengoku au service du Daimyo Oda Nobunaga. En 1582, à l’issue d’une guerre de clans, où son maître est vaincu, il se retire dans sa forteresse avec une troupe décimée; assiégé et sur le point d’être submergé par l’ennemi, il boute le feu au château avant de commettre le seppuku.

                                                                      SICGA

                                                                        SICGA (ou SIGA ou SIGHA) (Northumberland ? – Northumberland, 22 février 793). Noble anglo-saxon, il assassine à Chesters le 23 septembre 788 son suzerain, le roi Elwald. Le chroniqueur anglais du XIIe siècle, Symeon de Durham relate que sa mort fut un suicide.

                                                                        SOGA NO EMISHI

                                                                          SOGA NO EMISHI (Japon, 587 – Edo, 645). Homme politique japonais au service des impératrices Suiko et Kogyoku. Son fils Iruka ayant été assassiné par le prince Naka no Oe, il se tue le lendemain mettant ainsi fin à son clan.

                                                                          SOMESVARA 1er

                                                                            SOMESVARA 1er (Ahavanalla ou Trillokamalla) (Inde du Sud, 1042 – Kuruvatti, 29 mars 1068). Monarque indien régnant sur l’état du Chalukya qu’il protégera victorieusement des invasions Chola. Malade, il abrège ses souffrances en se noyant dans la rivière sacrée Tungubhadra.

                                                                            SONG BING

                                                                              SONG BING (Zhao Bing, 1271 – Mont Ya, 19 mars 1279) Dernier empereur chinois de la dynastie Song. Vaincu par les Mongols de Kubilaï Khan à la bataille du Yamen le 19 mars 1279, son commandant Lu Xiufu pour leur éviter une déshonorante capture, l’empoigna et se jeta du haut de la falaise dans l’embouchure du fleuve Xi Jiang.

                                                                              TAKANAGA

                                                                                TAKANAGA, Prince (ou TAKAYASHI) (1310 – Kanagasaki, 7 avril 1337). Shogun japonais, second fils de l’empereur Go-Daigo. Il mènera, pour son père, plusieurs campagnes militaires contre le shogounat Ashikaga. Vaincu en 1336 en compagnie de ses deux commandants, Kusunoki Masashige et Yoshiaki Nitta à la bataille de Minatagawa, il se réfugie avec Nitta dans la forteresse de Kanagasaki. Assiégés en janvier 1337, deux mois plus tard, ils sont contraints de manger leurs chevaux puis de se livrer au cannibalisme; le jour de l’assaut final, il fait seppuku avec son second.

                                                                                TEZOZOMOCTLI

                                                                                  TEZOZOMOCTLI (Tlatelolco/Mexique ? – Atzompan, 1430). Roi précolombien Nahuatl du Cuauhtitlan, il succède à son père en 1418. Attaqué et submergé en 1430 par ses voisins coalisés, il fuit sa capitale et se réfugie à Atzompan, où il s’empoisonne.

                                                                                  UESUGI

                                                                                    UESUGI, Zenshu (Japon/ ? – Kamakura/Kanagawa, 1417) Conseiller japonais d’Ashikaga Mochiuji contre qui il se rebelle en 1416 mais un an plus tard, encerclé par les troupes ennemies, il se réfugie dans le temple Shinto Tsurugaoke Hachiman-gu où il commet le seppuku.

                                                                                    VAN RUYSBROECK

                                                                                      VAN RUYSBROECK, Jan (? – Bruxelles, 1485). Architecte et conseiller municipal bruxellois. Il fut chargé en 1448 de construire le beffroi de l’hôtel de ville sur la grand’place de Bruxelles. La légende urbaine raconte qu’à la fin des travaux, en 1455, lorsqu’il prit conscience de la sévère asymétrie qui frappait le bâtiment – le beffroi n’étant pas dans l’axe du portail – il se soit jeté du haut de la tour. En réalité il survécut trente ans à son édifice et fut nommé inspecteur des bâtiments du Brabant en 1459.

                                                                                      WINKELRIED

                                                                                        WINKELRIED, Arnold Von (Unterwalden ? – Sempach/Lucerne, 9 juillet 1386). Héros légendaire suisse, fantassin de la Confédération Helvétique qui, lors de la bataille de Sempach contre les troupes habsbourgeoises de Léopold III d’Autriche, se serait volontairement empalé sur les piques ennemies pour permettre à ses camarades d’enfoncer les rangs adverses et de remporter la victoire. La légende forgée au XVIe siècle veut qu’il se soit écrié : – « Je vais vous ouvrir un passage, protégez, chers confédérés, ma femme et mes enfants ! ».

                                                                                        YINING

                                                                                          YINING, Yishan (Linhai/Zhejiang, 1247 – Kyoto, 28 novembre 1317) Moine bouddhiste, poète et calligraphe chinois, diffuseur de la pensée Zen au Japon, d’abord à Kamakura puis à Kyoto où il est nommé abbé du temple Nan Zen-Ji en 1313. Gravement malade, il abrège ses souffrances.

                                                                                          ZHOU SHANG

                                                                                            ZHOU SHANG, Di Xin (? – Chine, 1046 BC). Dernier roi chinois de la Dynastie Shang, connu pour son existence dissolue. Vaincu en 1046 BC par ses ennemis à la bataille de Muye, il rassemble ses trésors dans la salle du trône puis s’immole en boutant le feu à son palais.