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Guerres

SAIGO

    SAIGO, Takamori (Kagoshima/Satsuma, 23 janvier1827 – Kagoshima, 24 septembre 1877). Samouraï japonais. Suite aux décrets impériaux visant à supprimer les privilèges des Samouraïs, il prend la tête de la rébellion. Vaincu et décimé à la bataille de Shiroyama par les troupes impériales, il est grièvement blessé; selon les uns, il aurait alors fait seppuku avec ses derniers lieutenants, pour les autres, incapable de commettre le geste, il aurait demandé à son aide de camp de lui trancher la tête.

    SAÏTO

      SAÏTO, Yoshitsugo (Tokyo, 2 novembre 1890 – Saipan/Îles Mariannes, 10 juillet 1944). Lieutenant général japonais, défenseur de l’île de Saipan qui est attaquée par les Américains le 15 juin 1944. Ses troupes ayant été anéanties par les Marines, après avoir lancé l’ultime charge suicide des survivants, bien que blessé par des shrapnells, réfugié dans une grotte, il accomplit le seppuku rituel avant que son adjudant ne l’achève d’une balle dans la tête.

      SALEM AL-IRAQI

        SALEM AL-IRAQI, Abou ( ? – Adwan/Deraa, 9 août 2022) Terroriste djihadiste irakien, chef militaire de l’Etat Islamique (E L) dans le sud de la Syrie. Encerclé et blessé par les forces de sécurité syriennes, il déclenche sa ceinture d’explosif.

        SALM-HOOGSTRAETEN

          SALM-HOOGSTRAETEN, Comte Ludwig Von (Bad Homburg vor der Höhe/Hesse, 24 février 1885 – Budapest, 23 juillet 1944) Tennisman et aristocrate autrichien surtout célèbre comme joueur excentrique et fort mauvais perdant. Pris dans les tourmentes de la guerre, il saute du balcon du deuxième étage de l’hôtel Dunapolata-Ritz.

          SARDANAPALE

            SARDANAPALE (ca 670 BC – Babylone, ca 650-648 BC). Frère aîné du roi assyrien Assourbanipal et gouverneur de Babylone. Ayant comploté contre son frère, ce dernier met le siège devant Babylone. Sur le point d’être vaincu, Sardanapale décide de mourir avec tous ses proches, dont sa courtisane Aischeh, au milieu d’un gigantesque incendie.

            SATO

              SATO, Tadanobu (Japon, 1161 – Kyoto, 1186) Samouraï japonais de la fin de l’époque Heian, compagnon d’armes de Yoshitsune Minamoto ; surtout connu pour avoir sauvé la vie de son maître Yoshitsune. Réfugié à Kyoto, il y fut découvert par ses ennemis durant une partie de go et pour éviter d’être capturé, il se fit hara-kiri.

              SAUBERZWEIG

                SAUBERZWEIG, Karl-Gustav (Wysoka/Pologne, 1er septembre 1899 – Camp de Neuengamme, 20 octobre 1946) Officier d’infanterie allemand, il quitte la Wehrmacht pour la Waffen SS en 1943 mais suite à une violente dispute avec Heinrich Himmler, il est suspendu et incarcéré jusqu’en 1944. Emprisonné en 1945 par les Britanniques au camp de Neuengamme, apprenant qu’il serait livré aux Yougoslaves, il s’empoisonne.

                SAÜL

                  SAÜL (? – Montagne de Gelboé, 1010 BC). Premier roi des Hébreux d’Israël de 1030 BC à sa mort. Vaincu par les Philistins à la bataille de Gelboé, il ordonne à son écuyer amalécite de l’occire, effrayé par l’ordre, ce dernier refuse, alors Saül se jette sur son épée. Voyant cela, l’écuyer fait la même chose.

                  SCAMARONI

                    SCAMARONI, Fred (Godefroy dit) (Ajaccio/Corse, 24 octobre 1914 – Citadelle d’Ajaccio, 14 mars 1943). Chef de cabinet, officier et résistant français. Il est chargé d’unifier la résistance en Corse mais il est arrêté le 18 mars 1943 par les Italiens et torturé; par crainte de parler, il se tranche la gorge avec un morceau de fer, dans sa cellule.

                    SCHICKEDANZE

                      SCHICKEDANZE, Arno (Riga/Lettonie, 27 décembre 1892 – Berlin, fin avril 1945) Diplomate allemand du 3ème Reich, son antisémitisme militant lui vaut d’être nommé en 1933 à l’Office des Affaires Etrangères du NSDAP qu’il quitte en 1941 pour le Ministère des Territoires Occupés de l’Est. Peu après l’entrée des troupes russes mi-avril 1945 dans Berlin, il tire sur sa femme et sa fille de huit ans avant de retourner l’arme contre lui.

                      SCHILLING

                        SCHILLING, Erich (Suhl/Thuringe, 27 février 1885 – Gauting/Bavière, 30 avril 1945). Dessinateur et caricaturiste allemand travaillant pour le journal Simplicissimus de 1907 à 1944. Devenu un fervent partisan du régime nazi, il se tue à l’arrivée des troupes américaines.

                        SCHIMANA

                          SCHIMANA, Walter (Troppau/Autriche, 12 mars 1898 – Salzbourg, 12 septembre 1948) Officier supérieur et criminel de guerre autrichien entré au parti nazi en 1926 puis dans la SS en 1939. Il sévit en Russie et en Biélorussie de 1941 à 1943 avant de se retrouver en Grèce où de 1943 à 1944, il traque les Juifs et les partisans grecs. Arrêté et emprisonné par les Alliés, il réussit à se suicider avant son procès.

                          SCHMALZIGAUG

                            SCHMALZIGAUG, Jules (Anvers, 26 septembre 1882 – Delft/Hollande Méridionale, 13 mai 1917). Peintre futuriste belge d’origine allemande. Il découvre les Futuristes italiens en 1912 à Paris, s’installe alors à Venise et expose avec eux à Rome en 1914. Réfugié en Hollande durant la Première Guerre mondiale, profondément perturbé par ses origines germaniques et par la situation politique, il y met fin à ses jours en s’empoisonnant.

                            SCHNEIDER

                              SCHNEIDER, Carl (Mogilno/Prusse, 19 décembre 1891 – Prison de Francfort-sur-le-Main, 11 décembre 1946) Psychiatre, enseignant et criminel de guerre allemand, il participe comme Leonardo Conti, Philipp Bouhler, Max de Crinis et Werner Heyde au programme d’euthanasie « Aktion T4 » qui assassinera de 1939 à 1941 près de 80 000 malades mentaux et handicapés physiques. Arrêté par les Américains, il se pend avant d’avoir été jugé.

                              SCHRADER

                                SCHRADER, Werner (Rottorf/Basse-Saxe, 7 mars 1885 – Zossen/Brandenburg, 28 juillet 1944). Officier supérieur allemand, lieutenant-colonel au service de l’amiral Canaris et conjuré de la « Schwarz Kappel » visant à assassiner Adolf Hitler mais l’attentat ayant raté le 20 juillet 1944, une semaine plus tard, après avoir laissé une courte note : « Je n’irai pas en prison et je ne les laisserai pas me torturer. » il se tire une balle de revolver.

                                SCHWARTZ

                                  SCHWARTZ, Raphaël ou RAPHAËL-SCHWARTZ (Kiev/Ukraine, 1er octobre 1874 – Pau/Basses-Pyrénées, 3 août 1942) Peintre, graveur et sculpteur français d’origine russe arrivé à Paris en 1892. Parce qu’il est juif, il est déchu de sa nationalité en 1941, doit porter l’étoile jaune et sur le point d’être arrêté par la police française pour être déporté au camp de Gurs, il se pend.

                                  SEBOTTENDORFF

                                    SEBOTTENDORFF, Baron Rudolf Von (Glauer, Adam Alfred Rudolf dit) (Hoyerswerda, 9 novembre 1875 – Istanbul, 9 mai 1945). Ingénieur ultranationaliste allemand naturalisé turc en 1911. Ce franc-maçon adepte d’astrologie et d’alchimie fonde à Munich en 1918 la « Société de Thulé », qui prône le racisme, l’antisémitisme, l’antirépublicanisme et le retour au paganisme. Elle servira de base idéologique au nazisme et comptera Rudolf Hess et Herman Goering parmi ses membres. Il retourne à Istanbul en 1933, où il espionnera pour les services secrets allemands. Ruiné et désespéré par l’issue de la guerre, il se jette dans le Bosphore le lendemain de la reddition du Reich.

                                    SEETZEN

                                      SEETZEN, Heinrich Otto (Wilhelmshaven/Basse-Saxe, 22 juin 1906 – Prison de Blankenese/Hambourg, 28 septembre 1945) Juriste et criminel de guerre allemand entré au parti nazi en 1933 et dans la SS en 1935. Commandant en 1941 du Sonderkommando 10 A chargé d’exterminer Juifs et partisans en Ukraine, il dirige ensuite d’avril à août 1944 l’einsatzgruppe B en Biélorussie où il sera responsable de la mort de plus de 134 000 personnes. Capturé par les Anglais en 1945, il croque sa capsule de cyanure avant le procès.

                                      SEIDLER

                                        SEIDLER, Fritz (? – Gusen/Autriche, mai 1945). Capitaine SS allemand, dernier commandant du camp de concentration de Gusen II, un des camps satellites de Mauthausen. Il se suicide avant d’être capturé par les troupes américaines.

                                        SEKI

                                          SEKI, Yukio (Saijo/Ehime, 29 août 1921 – Golfe de Leyte/Philippines, 25 octobre 1944). Lieutenant d’aviation kamikaze japonais, à bord de son chasseur « Zero », il commande la deuxième attaque-suicide et s’écrase sur le pont du porte-avions USS St Lo qui coulera une demi-heure plus tard, entraînant la mort de cent vingt-six marins.

                                          SELPIN

                                            SELPIN, Herbert (Berlin, 29 mai1902 – Prison de Berlin, 1er août 1942). Cinéaste nazi allemand auquel Goebbels demande de réaliser en super production un Titanic anti-britannique. Mais Selpin ayant proféré des critiques envers la Werchmarcht, est dénoncé et emprisonné et le film sera achevé par Werner Klinger. Il se pend dans sa cellule.

                                            SERVILIUS CASCA

                                              SERVILIUS CASCA, Publius Longus (84 BC – Philippe/Thessalie, 23 octobre 42 BC). Sénateur romain, l’un des assassins de Jules César le 15 mars 44 BC. D’après Appien et Plutarque, il aurait été le premier à lui porter un coup de poignard maladroit. Vaincu par Octave et Marc-Antoine, à la seconde bataille de Philippe, en compagnie de Brutus, il se jette sur son glaive.

                                              SHIBATA

                                                SHIBATA, Katsuie (Province d’Owari, 1522 – Fukui, 6 juin 1583). Samouraï japonais de l’ère Sengoku au service du Daimyo Oda Nobunaga. En 1582, à l’issue d’une guerre de clans, où son maître est vaincu, il se retire dans sa forteresse avec une troupe décimée; assiégé et sur le point d’être submergé par l’ennemi, il boute le feu au château avant de commettre le seppuku.

                                                SHIIZAKI

                                                  SHIIZAKI, Jiro (Préfecture de Wakayama, 30 septembre 1911 – Tokyo, 15 août 1945). Lieutenant-colonel japonais en poste au « Bureau des Affaires Militaires » durant la Seconde Guerre. Avec le major Hatanaka, il sera l’un des principaux conjurés qui veulent empêcher l’empereur Hiro Hito de prononcer le discours d’abdication, le 15 août 1945. Mais le complot ayant été éventé, le général Tanaka exigea pour prix de leur trahison, le seppuku rituel. Shiizaki et quelques comparses s’exécuteront dans l’enceinte du Palais impérial.

                                                  SHIMIZU

                                                    SHIMIZU, Muneharu (Province de Bitchu, 1537 – Château de Takamatsu/Bitchu, 23 juin 1582) Samouraï japonais de la période Sengoku au service du clan Mori. Assiégé par Hideyoshi Toyotomi dans son château de Takamatsu, sur le point d’être vaincu, il commet le seppuku.

                                                    SHINODA

                                                      SHINODA, Gisaburo (Province de Mikawa, 1852 – Fukushima, 8 octobre 1868) Jeune samouraï japonais du clan Matsudaira commandant vingt adolescents du Byakkotai ; croyant voir leur château du Aizuwakamatsu en flamme, de désespoir, ils se firent tous seppuku.

                                                      SIMON

                                                        SIMON, Gustav (Sarrebruck/Sarre, 2 août 1900 – Prison de Paderborn/Rhénanie, 18 décembre 1945) Homme politique allemand engagé dès 1925 dans le parti nazi. Gauleiter du Gau Coblence-Trèves en 1931. De 1940 à 1944, il devient le chef de l’Administration civile du Grand-Duché de Luxembourg. Arrêté en Allemagne par les Britanniques en 1945, il se pend dans sa cellule avant d’être extradé vers le Grand-Duché où il était poursuivi pour crimes de guerre.

                                                        SONG BING

                                                          SONG BING (Zhao Bing, 1271 – Mont Ya, 19 mars 1279) Dernier empereur chinois de la dynastie Song. Vaincu par les Mongols de Kubilaï Khan à la bataille du Yamen le 19 mars 1279, son commandant Lu Xiufu pour leur éviter une déshonorante capture, l’empoigna et se jeta du haut de la falaise dans l’embouchure du fleuve Xi Jiang.

                                                          SPRENGER

                                                            SPRENGER, Jakob (Oberhausen/Rhénanie, 24 juillet 1884 – Kössen/Tyrol, 7 mai 1945) Homme politique allemand membre du parti nazi dès 1922, élu au Reichstag en 1930, il sera gauleiter de Hesse-Nassau de 1927 à 1945. La veille de la capitulation de son pays, il passe un pacte de suicide par le poison avec son épouse.

                                                            STEMPEL

                                                              STEMPEL, Richard (Chemnitz/Saxe, 18 juin 1891 – Stalingrad, 26 janvier 1943). Lieutenant général allemand commandant une division d’infanterie lors de la bataille de Stalingrad. Il se tue par balle la veille de l’offensive russe « Cercles » qui allait reprendre la ville.

                                                              STEUBL

                                                                STEUBL ou STEUBEL, Karl (Autriche, 25 octobre 1910 – Prison de Linz/Haute-Autriche, 21 septembre 1945) Criminel de guerre autrichien membre de la SS. De 1940 à 1941, il participe activement au programme d’euthanasie Aktion T4 au centre de Hartheim où seront gazés 18 000 handicapés. En 1942, avec Kurt Bolender et Gustav Wagner, il devient l’un des trois commandants du camp de Sobibor où seront exterminés 200 000 Juifs. Arrêtés par les Alliés, il réussit à se suicider dans sa cellule avant son procès.

                                                                STÜLPNAGEL

                                                                  STÜLPNAGEL, Otto Von (Berlin, 16 juin 1878 – Prison du Cherche-Midi/Paris, 5 février 1948). Hobereau prussien et général allemand, gouverneur militaire de la France de 1940 à 1942. Arrêté à Berlin en 1945 par les Alliés, extradé en France pour avoir fait fusiller nonante-huit otages en 1941, il se pend (en tressant son maillot de corps et son caleçon) dans sa cellule avant l’ouverture du procès.

                                                                  STUMPFEGGER

                                                                    STUMPFEGGER, Ludwig (Munich/Bavière, 11 juillet 1910 – Berlin, 2 mai 1945). Médecin allemand au service d’Adolf Hitler et de ses proches à partir de 1944, il fournira les capsules de cyanure aux Goebbels. Il croque une pastille de cyanure dans le dernier bunker sur le point d’être pris d’assaut par les troupes soviétiques.

                                                                    SUGIYAMA

                                                                      SUGIYAMA, Hajime (Kokura, 1er janvier 1880 – Tokyo, 12 septembre 1945). Militaire et homme politique japonais, ministre de la Guerre de 1936 à 1938, promu Maréchal en 1943. Peu après la capitulation de son pays, après avoir planifié la dissolution de l’armée impériale, il se tire quatre fois dans la poitrine avec son revolver d’ordonnance dans son bureau tandis que sa femme se tue à leur domicile.

                                                                      SUHR

                                                                        SUHR, Friedrich (Lunebourg/Basse-Saxe, 6 mai 1907 – Wuppertal/Ruhr, 31 mai 1946) Juriste et officier SS allemand au sein du NSDAP et collaborateur d’Adolf Eichmann de 1941 à 1942. Il commande ensuite l’Einsatzgruppe C à Kiev qui exécutera plus de 6000 personnes. Arrêté et emprisonné par les alliés à la prison d’Elberfeld, il se pend avant jugement.

                                                                        SVARC

                                                                          SVARC, Jaroslav (Velky Ujczd/Olomouc, 11 mai 1914 – Prague, 18 juin 1942). Soldat et résistant tchèque, membre avec Ludvik Cupal du commando TIN chargé d’éliminer le ministre collaborateur tchèque Emanuel Moravec. Ils sont parachutés durant la nuit du 29 au 30 avril 1942 en Bohême centrale mais Cupal est blessé et le groupe se disloque. Suite à l’attentat contre Reinhard Heydrich le 4 juin 1942, ils ne peuvent plus approcher Moravec. Svarc réussit à rejoindre les exécuteurs du « Bourreau de Prague » mais trahis et cernés avec Jozef Gabcik par des SS commandé par Von Treuenfeld dans la crypte de l’église Saints-Cyrille-et-Méthode, après une résistance héroïque de six heures, comme les autres, plutôt que de se rendre, il se tue avec une des dernières cartouches.

                                                                          SVEC

                                                                            SVEC, Josef (? – Paris, 6 novembre 1943). Résistant communiste français d’origine juive, il s’engage en 1942 dans les FTP-MOI parisiens (« Francs-tireurs & Partisans – Main d’œuvre Immigrée »). Sur le point d’être arrêté par la Brigade Spéciale le 6 novembre 1943, il réussit à se tirer une balle de revolver dans la bouche.

                                                                            TAKANAGA

                                                                              TAKANAGA, Prince (ou TAKAYASHI) (1310 – Kanagasaki, 7 avril 1337). Shogun japonais, second fils de l’empereur Go-Daigo. Il mènera, pour son père, plusieurs campagnes militaires contre le shogounat Ashikaga. Vaincu en 1336 en compagnie de ses deux commandants, Kusunoki Masashige et Yoshiaki Nitta à la bataille de Minatagawa, il se réfugie avec Nitta dans la forteresse de Kanagasaki. Assiégés en janvier 1337, deux mois plus tard, ils sont contraints de manger leurs chevaux puis de se livrer au cannibalisme; le jour de l’assaut final, il fait seppuku avec son second.

                                                                              TAKEDA

                                                                                TAKEDA, Katsuyori (Province de Kai, 1546 – Mont Tenmoku/Province de Kai, 3 avril 1582) Samouraï japonais de la période Sengoku, après la mort de son frère aîné Takeda Yoshinobu en 1567, il devient le daimyo du clan Takeda mais vaincu en 1582 par les armées d’Oda Nobunaga et de Tokugawa Ieyasu à la bataille de Tenmokuzan, il se fait hara-kiri avec son fils.

                                                                                TANAKA

                                                                                  TANAKA, Shizuichi (Hyogo, 1er octobre 1887 – Tokyo, 24 août 1945). Lieutenant général japonais, il commande en mars 1945 le corps d’armée du District Est au Japon. Il refuse de se joindre aux rebelles qui veulent empêcher le discours de capitulation de l’empereur Hiro Hito le 15 août 1945 et convainc Hatanaka, Shiizaki et ses complices de faire seppuku. Incapable de survivre à la reddition de son pays, il se tire une balle de revolver dans le cœur, dans son bureau.

                                                                                  TANZMANN

                                                                                    TANZMANN, Helmut (Oschatz/saxe, 16 janvier 1907 – Kensington, 6 mars 1946) Juriste et officier SS allemand membre du SD et responsable en 1941 en Galice du massacre de milliers de Juifs. Suspect de détournement de biens, il est remplacé en 1943 par Josef Witiska. Il sévit ensuite à Montpellier puis en Norvège. En mai 1945, il s’enfuit à bord d’un sous-marin en Ecosse où il est arrêté. Il se suicide juste avant l’ouverture de son procès.

                                                                                    TELEKI

                                                                                      TELEKI, Pal, Comte (Budapest, 1er novembre 1879 – Budapest, 3 avril 1941). Homme politique hongrois. Premier ministre en 1920, il le redevient en 1939. Apprenant, que malgré son opposition formelle, les troupes allemandes s’apprêtent à traverser la Hongrie pour attaquer la Yougoslavie et la Grèce, il s’estime trahi et se tire une balle de revolver sur son lit.

                                                                                      TENENBAUM-TAMAROFF

                                                                                        TENENBAUM-TAMAROFF, Mordechaï (Varsovie, 1916 – Bialystok/Podlasie, ca 19 août 1943). Résistant juif polonais, membre du ZOB (« Organisation Juive de Combat »), le 15 août 1943, avec son second, Daniel Moscowic, il dirige l’insurrection du ghetto de Bialystok sur le point d’être exterminé, mais peu et mal armés, ils sont rapidement décimés par les troupes allemandes. Il se tue par balle avant d’être capturé par les nazis.

                                                                                        TERBOVEN

                                                                                          TERBOVEN, Josef Antonius Heinrich (Essen/Ruhr, 23 mai 1898 – Oslo, 8 mai 1945). Haut fonctionnaire nazi allemand, administrateur général de la Norvège occupée dès 1940. Haï par la population locale pour ses méthodes brutales, le jour de la capitulation, enfermé dans le château royal de Skaugun, après que son comparse, le général Rediess se soit fait sauter la tête, il se volatilise sur une charge de cinquante kilos de dynamite.

                                                                                          TEZOZOMOCTLI

                                                                                            TEZOZOMOCTLI (Tlatelolco/Mexique ? – Atzompan, 1430). Roi précolombien Nahuatl du Cuauhtitlan, il succède à son père en 1418. Attaqué et submergé en 1430 par ses voisins coalisés, il fuit sa capitale et se réfugie à Atzompan, où il s’empoisonne.

                                                                                            THEODOROS II

                                                                                              THEODOROS II (Kassa) (Abyssinie, 1818 – Magdala, 10 avril 1868). Négus – empereur – d’Ethiopie qu’il réunifie durant son règne de 1855 à sa mort. En 1868, profitant de dissensions internes, l’Angleterre envoie une expédition commandée par le général Napier. La bataille a lieu aux pieds de Magdala le 10 avril, vaincu, Théodoros se réfugie dans la cité où il se tue avec le revolver que lui avait offert la reine Victoria.

                                                                                              THIERACK

                                                                                                THIERACK, Otto Georg (Wurzen/Saxe, 19 avril 1889 – Prison de Stukenbrock/Rhénanie, 26 octobre 1946) Juriste et homme politique allemand membre du parti nazi, ministre de la justice du Troisième Reich de 1942 à 1945. Arrêté par les Américains, il s’empoisonne au cyanure dans sa cellule afin d’échapper à son procès.

                                                                                                THILO

                                                                                                  THILO, Heinz (Elberfeld/Wuppertal, 8 octobre 1911 – Helenelbe, 13 mai 1945). Médecin nazi allemand, SS-Hauptturmführer au camp d’Auschwitz, où il sélectionne les déportés pour la chambre à gaz puis au camp de Gross-Rosen en 1944. Arrêté, il se tue dans sa cellule.

                                                                                                  THOMAS

                                                                                                    THOMAS, Max (Düsseldorf/Rhénanie, 4 août 1891 – Wurtzburg/Bavière, 6 décembre 1945) Médecin criminel de guerre allemand, nazi et SS depuis 1933. Commandant de la police en Belgique en 1940, il rejoint en 1941 l’einsatzgruppe C qui opère en Ukraine en exterminant 26 000 personnes. En 1942, il est à Kiev où il sera responsable de la « dissolution » des ghettos qui fera 300 000 morts. Après la guerre, il exerce sous un faux nom avant de se tuer par balle.

                                                                                                    TORII

                                                                                                      TORII, Mototada (Okazaki/Aichi, 1539 – Château de Fushimi/Kyoto, 8 septembre 1600) Samouraï japonais lié au clan Torii à la fin de l’époque Segoku. Commandant la garnison de 2000 guerriers du château de Fushimi, qui défend la cité impériale de Kyoto, il est assiégé par une armée de 40 000 hommes. Au bout de onze jours, il ne lui reste que dix samouraïs, bien que criblé de flèches, il parvient à se faire seppuku en compagnie de ses dix derniers fidèles. Son hara-kiri reste l’un des plus respectés du Japon : « J’affronterai ici les forces du pays tout entier et je mourrai de façon resplendissante ». 

                                                                                                      TOSA

                                                                                                        TOSA, Tanaka (Province de Mikawa, 7 septembre 1820 – Aizuwakamatsu/Fukushima, 8 octobre 1868) Samouraï japonais de la fin de l’époque Edo affilié au clan Matsudaira, il prend part en 1868 à la guerre civile de Boshin, où il mène avec Jinbo Kuranosuke la défense de la ville fortifiée d’Aizuwakamatsu, sur le point d’être submergés par les troupes impériales, ils se retirèrent chez un médecin pour y commettre le seppuku.

                                                                                                        TOYOTOMI

                                                                                                          TOYOTOMI, Hideyori (Château d’Osaka, 29 août 1593 – Château d’Osaka, 4 juin 1615) Udajin –  haut fonctionnaire –  japonais en butte aux menaces du shogun Tokugawa Ieyasu qui l’attaque dans son château, vaincu, il se réfugie avec sa mère Yodo-Dono dans le donjon où ils se firent hara-kiri mettant ainsi fin au clan Toyotomi.

                                                                                                          TRAKL

                                                                                                            TRAKL, Georg (Salzbourg, 3 février 1887 – Cracovie/Pologne, 3 novembre 1914). Poète expressionniste autrichien. Engagé dans l’armée et blessé au combat contre les Russes, il fait une première tentative de suicide par balle à l’hôpital de Grodek en juillet. Il réussira par injection de cocaïne en novembre à l’hôpital militaire de Cracovie.

                                                                                                            TRAORE

                                                                                                              TRAORE, Babemba (Mali, 1855 – Sikasso, 1er mai 1898). Roi Sénoufo de Kénédougou de 1893 jusqu’à sa mort. Assiégé dans son palais forteresse par les troupes coloniales françaises, il préfère se donner la mort pour éviter le déshonneur de sa capture.

                                                                                                              TRESCKOW

                                                                                                                TRESCKOW, Henning Von (Magdeburg/Saxe, 10 janvier 1901 – Ostrow/Pologne, 21 juillet 1944). Aristocrate prussien et général major allemand durant la Seconde Guerre Mondiale. Compromis dans l’attentat manqué contre Adolf Hitler le 20 juillet 1944, dès le lendemain, comme son complice Von Oertzen, il se fait exploser la tête avec une grenade en laissant croire qu’il a été victime d’une attaque de partisans. Lorsque la Gestapo découvrit la vérité, elle fit déterrer son cadavre qui fut brûlé et dispersé.

                                                                                                                TRUNG TRAC

                                                                                                                  TRUNG TRAC (Nam Viet, ca 12 – Rivière Hàt, 43). Héroïne nationale vietnamienne, avec sa sœur cadette Trung Nhi, elles mèneront une rébellion éphémère contre l’occupant chinois. Submergées par une armée chinoise et malgré la bravoure héroïque de Phung Thi Chinh, plutôt que de tomber aux mains de l’ennemi, elles se noient dans la rivière proche.

                                                                                                                  TRUNG NHI

                                                                                                                    TRUNG NHI (Nam Viet, ca 14 – Rivière Hàt, 43). Héroïne nationale vietnamienne, avec sa sœur aînée Trung Trac, elles fomentent une brève révolte contre l’occupant chinois mais submergée par l’ennemi et ce malgré le comportement héroïque de Phung Thi Chinh, elle se noie avec sa sœur dans la rivière proche.

                                                                                                                    UDET

                                                                                                                      UDET, Ernst (Francfort, 26 avril 1896 – Berlin, 17 novembre 1941). Pilote de chasse allemand, as de la Première Guerre mondiale. Il adhère au parti nazi en 1933 à l’appel de Goering qui le nomme au ministère de l’Air. Tombé en disgrâce après la bataille d’Angleterre, il se tire une balle dans la tête tandis qu’il téléphone à sa maîtresse. Son suicide sera dissimulé par les nazis en accident lors d’un vol d’essai.

                                                                                                                      UEBARA

                                                                                                                        UEBARA, Ryoji (Japon, 1923 – Okinawa/Japon, 11 mai 1945). Pilote d’avion kamikaze japonais, il écrit, avant de s’envoler pour son ultime mission : « Je suis très fier d’avoir été choisi comme pilote kamikaze et d’appartenir à ce corps, symbole de l’esprit militaire de ma glorieuse patrie. »

                                                                                                                        UESUGI

                                                                                                                          UESUGI, Kagetora (1552 – Otate, 1579). Samouraï japonais au service du Daimyo – seigneur de la guerre – Uesugi Kenshin. Assiégé et défait en 1578 par son cousin, Kagekatsu Uesugi dans son château d’Otate, il commet le seppuku l’année suivante.

                                                                                                                          UESUGI

                                                                                                                            UESUGI, Zenshu (Japon/ ? – Kamakura/Kanagawa, 1417) Conseiller japonais d’Ashikaga Mochiuji contre qui il se rebelle en 1416 mais un an plus tard, encerclé par les troupes ennemies, il se réfugie dans le temple Shinto Tsurugaoke Hachiman-gu où il commet le seppuku.

                                                                                                                            UGAKI

                                                                                                                              UGAKI, Matome Shosho (Okayama, 15 février 1890 – Okinawa/Japon, 15 août 1945). Amiral japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Refusant la capitulation de son pays, il s’envole avec deux complices pour se jeter sur un bâtiment américain, mais repoussé par la DCA ennemie, il s’écrase alors volontairement au large.

                                                                                                                              USHIJIMA

                                                                                                                                USHIJIMA, Mitsuru (Kagoshima, 31 juillet 1887 – Colline 89/Okinawa, 22 juin 1945). Lieutenant Général japonais commandant la 32ème armée à Okinawa. Défait par les Marines américains, au lendemain de la chute de l’île, après avoir écrit un dernier poème, il sort de la grotte sous la colline Mabuni, en kimono blanc et s’agenouillant il fait seppuku, assisté de son aide de camp, Isamu Cho.

                                                                                                                                VAN DOORN

                                                                                                                                  VAN DOORN, Tinus (Padang/Sumatra, 2 juin 1905 – Bruxelles, 17 mai 1940). Peintre et dessinateur expressionniste hollandais. Il s’installe avec sa compagne, Akkie Vermeulen, en Belgique, mais lorsque cette dernière est envahie par les troupes allemandes, il passe un pacte de suicide avec sa femme et ils meurent d’une overdose de médicaments.

                                                                                                                                  VARUS

                                                                                                                                    VARUS, Publius Quintilius (ca 46 BC – Forêt de Teutoburg/Basse-Saxe, 9 septembre 9). Général romain, gouverneur des marches de la Germanie sous l’empereur Auguste. Il tombe dans une embuscade tendue par Arminius, le chef des Chérusques alliés aux Marses, Chattes et Bructères. Le désastre est total, ses trois légions, trois corps de cavalerie et six cohortes – soit vingt mille hommes – incapables de manœuvrer sont massacrées dans la forêt et Varus se jette sur son glaive.

                                                                                                                                    VEDY

                                                                                                                                      VEDY, Gilbert (Paris, 16 février 1902 – Paris, 22 mars 1944). Ingénieur et résistant français durant la Seconde Guerre mondiale. Ayant repris la direction du réseau Ceux de la Résistance en janvier 1944, il est arrêté le 21 mars par la Section Spéciale française. Au commissaire David qui l’interroge : – « Tu ne réponds rien ? — Si, vous allez voir comment un Français sait mourir ». Et il croque sa capsule de cyanure pour échapper à ses tortionnaires.

                                                                                                                                      VINCELET

                                                                                                                                        VINCELET, Victor (Thiers/Puy-de-Dôme, 29 septembre 1839 – Paris, 5 janvier 1871) Peintre français de natures mortes. Enrôlé en 1870 dans la Garde Nationale pendant le siège de Paris, il se tranche la gorge d’un coup de rasoir durant la nuit.

                                                                                                                                        VINDEX

                                                                                                                                          VINDEX, Caius Julius (Aquitaine, 37 – Lyon/Rhône, 69). Sénateur romain d’origine noble gauloise. En révolte contre Rome, il est vaincu par les légions de Galba commandée par Lucius Verginius Rufus. Il se poignarde à l’issue de la bataille.

                                                                                                                                          VÖGLER

                                                                                                                                            VÖGLER, Albert (Essen/Rhénanie, 8 février 1877 – Herdecke/Rhénanie, 14 avril 1945). Politicien et industriel allemand, il adhère au parti nazi en 1933 et s’occupe activement, sous la direction d’Albert Speer, de fabriques de munitions dans le bassin de la Ruhr de 1942 à 1944. Sur le point d’être arrêté par les Américains, il met fin à ses jours.

                                                                                                                                            VON PORTHEIM

                                                                                                                                              VON PORTHEIM, Léontine « Lola » Porges (Prague, 17 février 1863 – Heidelberg/Bade-Wurtemberg, 25 août 1942). Descendante d’une riche famille judéo praguoise, elle épouse son cousin Victor Goldschmidt (1853-1933), chercheur et collectionneur ethnographique. Ensemble, ils créent en 1919 à Heidelberg la « Fondation Von Portheim », un musée entièrement consacré à la culture Asmat de Nouvelle-Guinée. Sur le point d’être déportée par la Gestapo au camp de concentration de Theresienstadt, elle préfère s’empoisonner.

                                                                                                                                              WAGNER

                                                                                                                                                WAGNER, Eduard (Kirchenlamitz/Bavière, 1er avril 1894 – Zossen/Brandebourg, 23 juillet 1944) Général d’artillerie allemand et quartier-maître général de la Wehrmacht. Il participe à la conspiration de la « Schwarze Kapelle » du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler mais le complot ayant échoué, il se tire une balle dans la tête avant d’être arrêté.

                                                                                                                                                WALTER

                                                                                                                                                  WALTER, Grete (Margarete) (Berlin, 22 février 1913 – Berlin, 21 octobre 1935) Militante communiste et résistante antinazie allemande. Arrêtée le 9 octobre 1935 par la Gestapo, pour éviter de parler sous la torture, elle réussit à sauter du troisième étage du siège de la Prinz-Albrecht-Strasse. 

                                                                                                                                                  WANG

                                                                                                                                                    WANG, Guowei (Haining/Zhejiang, 2 décembre  1877 – Lac du Kunming/Pékin, 2 juin 1927) Ecrivain, philosophe et historien chinois, auteur de la première étude sur le théâtre et les poèmes chantés chinois. Apprenant l’entrée imminente de l’Armée Nationale Révolutionnaire dans Pékin, il se noie dans le lac central du Palais d’Eté.

                                                                                                                                                    WASS

                                                                                                                                                      WASS, Albert, comte de Szentegyed et de Czege (Valaszut/Transylvanie, 8 janvier 1908 – Astor Park/Floride, 17 février 1998) Poète et  nouvelliste hongrois. Condamné à mort par contumace pour des crimes de guerre à l’encontre de plusieurs juifs roumains durant la Seconde guerre mondiale. Réfugié aux Etats-Unis, âgé et malade, il abrège ses jours à son domicile.

                                                                                                                                                      WEINHEBER

                                                                                                                                                        WEINHEBER, Josef (Vienne, 9 mars 1892 – Kirchstetten/Basse-Autriche, 8 avril 1945) Romancier et poète lyrique autrichien, membre du Parti National Socialiste Allemand dès 1931. Devant l’arrivée imminente des troupes soviétiques et l’effondrement du Reich, il s’empoisonne.

                                                                                                                                                        WEISS

                                                                                                                                                          WEISS, Ernst (Brno/Moravie, 28 août 1882 – Paris, 14 juin 1940). Ecrivain juif tchèque de langue allemande. A l’entrée des troupes allemandes dans Paris, où il s’était réfugié, il s’empoisonne. Par prudence, après avoir pris le poison, il s’ouvrit les poignets dans la baignoire de sa chambre d’hôtel.

                                                                                                                                                          WEITER

                                                                                                                                                            WEITER, Eduard (Eschwegge/Hesse, 18 juillet 1889 – Château d’Itter/Tyrol, 2 mai 1945) Fonctionnaire et criminel de guerre allemand, il adhère à la SS en 1936 puis au parti nazi en 1937. Nommé en septembre 1943 commandant du camp de concentration de Dachau qu’il abandonne juste avant l’arrivée des Américains pour se réfugier en Autriche au château d’Itter où selon Paul Raynaud après s’être vanté de ses dernières exécutions de prisonniers, il s’était tiré une balle de revolver. 

                                                                                                                                                            WIETKIEWICZ

                                                                                                                                                              WIETKIEWICZ, Stanislaw Ignacy (Varsovie, 24 février 1885 – Jeziory/Polésie, 18 septembre 1939). Dramaturge, peintre et photographe polonais. Il est marqué par le suicide en 1914 de sa fiancée, Jadwiga Janczewska. Au lendemain de l’entrée des troupes soviétiques en Pologne, il passe un pacte de suicide avec sa jeune maîtresse, lui proposant de l’empoisonner, mais ayant sans doute eu pitié de son jeune âge, il profite de son sommeil pour prendre du Véronal avant de s’ouvrir les veines.

                                                                                                                                                              WILNER

                                                                                                                                                                WILNER, Jurek « Arieh » (? – Varsovie, 8 mai 1943). Résistant juif polonais, membre de l’Organisation Juive de Combat. Cerné par les troupes allemandes à l’issue de la révolte du ghetto de Varsovie dans le bunker de la rue Mila, c’est lui qui appelle les combattants à se suicider pour ne pas tomber aux mains des SS. Comme Mordechaï Anielewicz et Lutek Rotblat, il se tue d’une balle de revolver.

                                                                                                                                                                WINKELRIED

                                                                                                                                                                  WINKELRIED, Arnold Von (Unterwalden ? – Sempach/Lucerne, 9 juillet 1386). Héros légendaire suisse, fantassin de la Confédération Helvétique qui, lors de la bataille de Sempach contre les troupes habsbourgeoises de Léopold III d’Autriche, se serait volontairement empalé sur les piques ennemies pour permettre à ses camarades d’enfoncer les rangs adverses et de remporter la victoire. La légende forgée au XVIe siècle veut qu’il se soit écrié : – « Je vais vous ouvrir un passage, protégez, chers confédérés, ma femme et mes enfants ! ».

                                                                                                                                                                  WIRTHS

                                                                                                                                                                    WIRTHS, Eduard (Geroldshausen/Bavière, 4 septembre 1909 – Camp de concentration de Staumühle, 20 septembre 1945). Médecin nazi allemand, médecin major au camp d’Auschwitz en 1942 où il mènera de pseudo expérimentations sur le typhus et la stérilisation sur des détenus, il sera également l’un des responsables de la sélection pour les chambres à gaz. Arrêté par les Britanniques, il se pend dans sa cellule.

                                                                                                                                                                    WITISKA

                                                                                                                                                                      WITISKA, Josef (Jihlava/Tchéquie, 5 juillet 1894 – Graz/Styrie, 16 octobre 1946) Juriste et officier SS autrichien commandant en 1944 l’Einsatzgruppe H en Slovaquie responsable du massacre de 9000 Juifs. Il avait remplacé Helmut Tanzmann en 1943. Arrêté et interné par les Américains, il se suicide avant d’être extradé en Tchécoslovaquie.

                                                                                                                                                                      WITTE

                                                                                                                                                                        WITTE, Alfred (Hambourg, 2 mars 1878 – Hambourg, 4 août 1941). Astrologue allemand, fondateur de l’école d’astrologie de Hambourg. Bien qu’Adolf Hitler ait été fervent d’astrologie, Witte est mis à l’index par le régime nazi et son ouvrage majeur sera interdit et brûlé en autodafé. Il se suicide avant d’être arrêté.

                                                                                                                                                                        WITTENBERG

                                                                                                                                                                          WITTENBERG, Yitzhak (Vilna/Lituanie, 1907 – Ghetto de Vilna, 16 juillet 1943) Résistant juif lituanien durant l’occupation de la Lituanie par les Allemands. Communiste, il est l’un des dirigeants de l’Organisation Unifiée des Partisans qui préparait la révolte armée du ghetto de Vilna. Trahi, il choisit de se rendre pour éviter un massacre ; il s’empoisonne dans sa cellule la nuit-même.  

                                                                                                                                                                          YANAGIMOTO

                                                                                                                                                                            YANAGIMOTO, Ryusaku (Japon, 1er septembre 1894 – Au large de Midway, 5 juin 1942) Capitaine de vaisseau japonais commandant le porte-avion Soryu avec lequel il participe à l’attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941 puis à l’attaque de Wake fin décembre 1941. Lors de la bataille de Midway début juin 1942, il est coulé par les bombardiers américains, après avoir fait évacuer le navire, il se fait attacher au bastingage et selon la tradition du Bushido, il coule avec son vaisseau.  

                                                                                                                                                                            YEFREMOV

                                                                                                                                                                              YEFREMOV (ou EFREMOV), Mikhaïl Gregoryevich (22 février 1897 – Vyazma, 19 avril 1942). Lieutenant général soviétique, membre du parti bolchevique depuis 1919. Il commande la 33e Armée soviétique en octobre 1941, elle sera submergée et décimée par la Wehrmacht en avril 1942, pour ne pas tomber aux mains des Allemands, il se tue par balle.

                                                                                                                                                                              YODO-DONO

                                                                                                                                                                                YODO-DONO (Japon, 1567 ou 1569 – Château d’Osaka, 4 juin 1615) Concubine et deuxième épouse japonaise de Hideyoshi Toyotomi alors l’homme le plus puissant du Japon. Elle est aussi la mère de son successeur Hideyori. Assiégé et vaincu dans leur château d’Osaka par le shogun Tokugawa Ieyasu, elle se réfugie avec son fils dans le donjon où ils commettent le seppuku mettant ainsi fin au clan Toyotomi.

                                                                                                                                                                                YOSHITAKA

                                                                                                                                                                                  YOSHITAKA, Kuki (Japon, 1542 – Sekigahara/Gifu, 17 novembre 1600) Commandant de la flotte militaire d’abord sous Oda Nobunaga puis sous Toyotomi Hideyoshi. Lors de la bataille de Sekigahara, il est vaincu par Tokugawa Ieyasu et alors qu’il aurait pu avoir la vie sauve, par un caprice du destin il se fait hara-kiri.

                                                                                                                                                                                  YOSUNORI

                                                                                                                                                                                    YOSUNORI, Seizo (Japon ? – Okinawa/Japon, 11 mai 1945). Lieutenant pilote d’avion kamikaze japonais, à bord d’un Mitsubishi A6M Zero, il largue une bombe de 250 kilos sur le porte-avions américain USS Bunker Hill avant de s’écraser sur le poste de pilotage. Il est suivi trente secondes plus tard par Kiyoshi Ogawa.

                                                                                                                                                                                    ZADOC-KAHN

                                                                                                                                                                                      ZADOC-KAHN, Bertrand (Paris, 20 novembre 1901 – Paris, 17 juin 1940) Cardiologue français, médecin-chef de l’hôpital américain de Paris. Trois jours après la chute de Paris par les Allemands, subodorant le futur sort des Juifs, il se suicide par balle.

                                                                                                                                                                                      ZHANG JU

                                                                                                                                                                                        ZHANG JU (? – Chine, 188). Rebelle chinois, il se joint aux troupes de Zhang Chun en lutte contre l’armée gouvernementale de Liu Yu. Sur le point d’être vaincu, il se pend.

                                                                                                                                                                                        ZHOU SHANG

                                                                                                                                                                                          ZHOU SHANG, Di Xin (? – Chine, 1046 BC). Dernier roi chinois de la Dynastie Shang, connu pour son existence dissolue. Vaincu en 1046 BC par ses ennemis à la bataille de Muye, il rassemble ses trésors dans la salle du trône puis s’immole en boutant le feu à son palais.

                                                                                                                                                                                          ZIEGLER

                                                                                                                                                                                            ZIEGLER, Hans (? – Prison de Cockfosters/Londres, 3 février 1948). Officier nazi allemand, chef de la Gestapo en Moravie. Arrêté et condamné pour crimes de guerre par les Britanniques, il se suicide dans sa cellule.

                                                                                                                                                                                            ZIMETBAUM

                                                                                                                                                                                              ZIMETBAUM, Mala (Brzesko, 26 janvier 1918 – Auschwitz Birkenau, 22 août 1944). Jeune femme juive belge, émigrée avec ses parents de Pologne à Anvers en 1928. Arrêtée par les Allemands en 1942, elle est envoyée à Auschwitz dont elle sera la première femme à s’échapper en juin 1944, mais reprise et condamnée à la pendaison, elle réussit avant la sentence à s’ouvrir les veines d’un coup de rasoir. Selon certains témoignages, elle succombe sur le chemin du crématoire, où elle aurait dû être brûlée vive et pour d’autres, achevée d’une balle par un SS compatissant.

                                                                                                                                                                                              ZIMRI

                                                                                                                                                                                                ZIMRI (? – Tirzah, ca 885 ou 876 BC). Roi hébreu usurpateur d’Israël après avoir assassiné le roi Elah mais l’armée lui préféra Omri qui l’assiégea aussitôt. Alors dit le Livre des Rois : – « il se retire dans le palais royal et meurt en mettant le feu à la maison ». Il n’avait régné que sept jours.

                                                                                                                                                                                                ZYGIELBOJM

                                                                                                                                                                                                  ZYGIELBOJM, Arthur Shmuel (Lublin, 1895 – Londres, 12 mai 1943). Résistant juif polonais. Représentant du mouvement Bund de Varsovie, en exil à Londres, mais désespérant de faire comprendre au monde l’holocauste de son peuple et l’urgence d’y mettre fin, il s’empoisonne dans son appartement au lendemain de l’écrasement de la révolte du Ghetto de Varsovie.

                                                                                                                                                                                                  Get 30% off your first purchase

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